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janvier 21 2008
Après avoir donné des idées à Volkswagen, Mercedes bonifie par petites touches sa CLS, qui se démocratise tout aussi subtilement via l'arrivée d'un " petit "


V6 de 231 ch.
La réponse à Volkswagen
Avec la CLS, Mercedes célébra en 2004 l'union d'une berline et d'un coupé. Un mariage sélectif qui ne lésina pas sur le haut de gamme : motorisations élitistes, finition raffinée, confort probant et tarifs... au diapason ! Mais le concept de coupé 4 portes, la pimpante Passat CC, dévoilée il y a quelques jours, a souhaité le mettre à portée de presque toutes les bourses. La réplique de Mercedes ne s'est pas fait attendre : « la CLS a de beaux restes ! » pourrait-on lire sur le dossier de presse. Celui-ci débute plutôt sur cette précision : le V6 diesel de la 320 CDI ne constitue plus l'entrée de gamme, qui revient désormais à un 6 cylindres 3.0 essence emprunté au SLK. Fort de 231 ch et 300 Nm de couple, il octroie à la CLS des performances très respectables, soit un 0 à 100 km/h en 7,7 s et une vitesse maxi de 245 km/h. Pas mal pour une entrée de gamme ! Sa consommation s'établit selon Mercedes à 9,8 - 10 l/100 km en cycle combiné. Toutefois au dessus de lui, le V6 3.5 à injection directe d'essence stratifiée de la CLS 350 fait mieux, avec seulement 9,1 - 9,3 l/100 km pour 292 ch ! Les inconditionnels du V8 pourront toujours se tourner vers la CLS 500 (388 ch), voire vers l'explosive 63 AMG (514 ch), qui reçoit pour l'occasion de nouvelles jantes 19 pouces et une transmission AMG Speedshift Plus 7G-Tronic peaufinée. La version diesel 320 CDI (224 ch) reste pour sa part inchangée.